L’ère de la “hustle culture” est terminée, longue vie au slowpreneuriat! - Géraldine Jippé ... ...

L’ère de la “hustle culture” est terminée, longue vie au slowpreneuriat!

J’ajouterai même, je suis une slowpreneur, so what ? 

Je déclare que l’ère de la “hustle culture” est terminée. Du moins pour moi. Aujourd’hui, je souhaitais parler de self-care et d’entrepreneuriat. J’arbore fièrement mon étendard de Slowpreneure aussi connu sous le nom de chillpreneur ou adepte du slow movement. Bien que non officielle, j’ai une définition du slowpreneuriat assez personnelle, une définition bien à moi. Je le vois comme la matérialisation d’une entreprise, d’un service à impact pour l’environnement, les ressources collaborations sur fonds d’efficacité et d’efficience avec application de préceptes du marketing holistique, positivisme et essentialisme. J’ai pour devise: la simplicité, l’authenticité, l’abondance, la sérénité ( la version étendue: structure et planification)

À dire vrai, cela fait beaucoup plus de sens à mes yeux de vivre selon les règles du slowprenariat car je suis passionnée par l’entreprenariat manifestement, et qui plus est, je ne me retrouve plus dans la “hustle culture”. 

Déjà qu’est que la “hustle culture” ? 

Selon moi, c’est l’art de glorifier les longues heures de travail et l’atteinte d’un objectif professionnel à n’importe quel prix. La fin justifie -t -elle vraiment tous les moyens ? Vraiment? Dans un environnement qui valorise le travailleur acharné, je l’ai pensé pendant de nombreuses années. Les semaines de 80 heures et plus, je connais.  Bien souvent, cette culture que je juge toxique se réalise au détriment de notre santé. Au-delà du côté glamour du “working long hours”, “working all night long” “over achieve» se cache une réalité un peu moins jolie. 

Qu’en est-il de la santé mentale ? 

Du stress, de la pression associées au résultat ? Attention, je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut plus être ambitieuse, mais je questionne le “comment”. Tu m’entends souvent parler de slowprenariat. Mais concrètement c’est quoi ? Au risque de radoter, “un slowpreneur est un entrepreneur qui choisit d’apporter une contribution positive et durable au monde par les affaires, sans gaspiller son énergie, sa santé, l’environnement, ni faire de compromis sur sa vie”.

Personnellement j’ai décidé de ralentir pour mon bien-être et je vois déjà des petits points positifs. Soyons honnête, être entrepreneur, c’est choisir les problèmes qu’on va régler. Il y a des périodes de rush. Des périodes où ton business grandit et tu dois suivre le mouvement. Bien entendu, durant ces périodes super achalandées, je perds un peu cet équilibre (ça nous arrive à tous). Mais l’important c’est de s’en rendre compte et de retrouver cet équilibre. Trouver comment le temps de prendre une pause peut être vraiment un challenge. Je pense qu’à titre d’entrepreneure notre responsabilité est de savoir aussi protéger son énergie dans tout cela. 

Dans tous les cas, cette transition est entamée pour moi depuis quelques années. Elle va prendre du temps, des choix, des ajustements pour m’assurer de bâtir un business qui me ressemble à long terme. Je veux m’assurer que mon business serve une cause qui me tient à cœur, une mission et une vision qui me ressemble. En tant qu’entrepreneur on aime notre business, on y pense toujours mais parfois il faut savoir le laisser de côté pour mieux y revenir.  

Penses-tu avoir eu un moment pour prendre soin de toi ces derniers jours?

Est-ce que le rythme auquel tu t’impliques dans ton business est soutenable sur le long terme ? Voici quelques pistes pour commencer à t’informer sur le sujet ou pousser ta réflexion sur le sujet. 

Photo by Clem Onojeghuo on Unsplash